A ma muse (7) Dicté par Sandipoète

A MA MUSE (7)
Un jour où je venais, ignorant la campagne,
Oubliant le grand saule venu me caresser,
Car je m'étais assis où venait ma compagne,
A l'ombre de ses branches, au bord de la forêt.

Mon cœur était trop lourd. Ma peine était si grande,
Rien ne semblait douceur à mon rêve lointain,
Quand du fond de mon âme, exubérante offrande,
J'ai senti Polymnie me prendre par la main.

Et, grâce à la Déesse, à ma lyre pensive,
J'ai pu dire à ma Mie que je chéris toujours,
Moi l'Aède perdu à l'orée de la sylve,
Combien je chérissais son cœur empli d'amour.

Et jamais je n'ai plus quitté l'aura diffuse,
De l'effluve discret qui vient de cette muse.

Sonnet en rimes dites Shakespeariennes - XVI-XVII
Trois Quatrains et un Distique
ABAB-CDCD-EFEF-GG

Ecrit le 17/12/2007

Gérard SANDIFORT, alias : Sandipoète