ECOLOGIQUE…
La Terre cause
Savons-nous l’écouter ?
De tout temps, elle n’a toujours fait que parler
Mais c’était autre chose
L’homme, avec elle
Vivait en communion
Honorait sa sagesse et lui était fidèle
Par la tradition.
Mais place nette
A la science, au progrès !
Car la Terre, on le sait, n’est rien qu’une planète.
Cessons ces simagrées !
A-t-elle une âme ?
Stupide question !
Poésie, exégèse où la raison se pâme
Et devient déraison.
L’écologie ?
Phénomène social,
Argument politique, enjeux, démagogie,
Un effet marginal !
Qu’on se le dise :
Notre condition
Désormais, nous permet d’assurer la maîtrise
De l’évolution.
Technologie :
Voilà le maître mot :
Libère du travail, fait vivre l’énergie,
Et c’est là notre lot.
Sa destinée ?
L’homme l’a bien en main,
La science aujourd’hui partout est déclinée
Nous voyons clair et loin.
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L’homme voit, certes,
Mais il n’entend plus rien
Que les voix du progrès : technique et découvertes,
Il est tout à ce soin.
Ses mains s’affairent
Pour bâtir l’avenir,
A tisser du velours ; tous les cris l’indiffèrent,
Il n’entend rien venir.
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Il faut comprendre :
Dieu ne punit jamais,
Il surveille son œuvre et l’Homme doit s’en prendre
A ses sens élimés.
Sur la falaise
Il marche près du bord,
La roche qui s’effrite ! … il chemine à son aise :
C’est un signal de mort .
Pris sous le charme
Du magique océan
Il n’entend pas gronder l’eau qui donne l’alarme,
Il dort sur son séant.
L’âme endormie
L’Homme ne ressent plus
Ces appels familiers qui entourent sa vie
De mille liens ténus
Ne plus entendre
Le doux chuchotement
Des êtres qu’on appelle ondines, salamandres
Cela est évident.
Mais l’harmonie,
Ces tremblements discrets
Qui font vibrer en nous les cordes de la vie
Et livrent des secrets… !
L’âme engourdie
Ne sent plus sa douceur
Elle ne l’admet plus que dans la poésie
L’art naïf du rêveur.
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L’écologie !
Juste réaction
D’une âme qui, peinée et prise d’allergie
Cherche la guérison.
Ces cris d’alerte
Qui jaillissent partout
Dans la science avertie et la mouvance verte
On déjà cet atout :
C’est qu’ils rapprochent
L’Homme de son chemin :
La Terre téléphone, et les hommes décrochent
Mais comprendront-ils bien ?
Que veut la Terre ?
Consulter un docteur ?
Allons! ce qu’elle dit tient-il donc du mystère ?
Faut-il un haut-parleur ?
Etre à l’écoute
Des voix, des impressions
Qui renforcent notre âme en émondant le doute
Voix de l’obstruction,
Ce simple geste
Les hommes l’ont perdu
Y inclineraient ils, ils l’éprouvent, du reste
Comme un fruit défendu.
« Correspondances » !
Oui, « ces vivants piliers »
L’Homme, bondé de stress, d’incessantes mouvances,
Ne les voit-il jamais ?
La symphonie
Qui résonne en nos corps
Comme au sein de la Terre, ainsi vit harmonie.
Cherchons en les accords.
Bien peu de chose
Suffiraient pour trouver
De ce dérèglement, quelles en sont les causes
Afin d’y remédier.
Terre, tu causes :
Tu dis : imites moi,
Mes rythmes, mes saisons, mes colères, mes pauses
Sont inscrites en toi.
Dans le tumulte
De ton cœur palpitant
Laisse entrer cette paix que dispense mon culte
Intérieurement.
Je suis malade
C’est parce que tu l’es.
Soignes-toi afin d’être admis en ambassade
Dans mes profonds secrets.
Prends ce sésame :
Ton destin est le mien
Je mourrai si la mort a dévoré ton âme
Je te guide en ma main.
Donc, je dois vivre,
Honorer les efforts
De ceux qui savent lire en moi comme en un livre
Se voient dans les décors
Les apparences
Qui sont autour de vous
Pour que l’intuition supplante vos sciences
Et tombent les verrous.
Echo logique
Ma voix, si tu l’entends !
Et tu l’écouteras telle qu’une musique
Venant du fond des temps.
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