De profondis

Où est la magie qui lui permettait de voir
Dans le monde sombre et hostile de ces soirs
Où la passion vous abandonne et vous évite
La simple grâce à laquelle une fleur invite ?

Les fées ont déserté le monde où il se terre
Leurs beautés éphémères ont fuit de la Terre
Il ne voit plus que laideur et désolation
Les hommes se mentent jusqu'à l'exécration.

Elle était pourtant bien là, dans son coeur, la flamme
Pure et vive, sans artifice, elle brûlait,
Embrasant le réel en rideaux de fumée.

Mais l'inhumaine condition qui se programme
Au plus haut des sommets d'où sa rage il hurlait
A étouffé l'étincelle et l'a consumé.

bonsoir Yves,

très très bel écrit comme un cri de douleur, que rien n'apaise .... et qui nous transperce à notre tour .....

:Au revoir: et bon week-end

Merci marieange pour ton commentaire. bon WE à toi aussi