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| | Quand il se retourna... | |
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+6philippe de neuville Meliz brumes apogon Yves Le Guern sandipoete 10 participants | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 27 Avr 2007 - 21:40 | |
| Rappel du premier message :
Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle | |
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philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Jeu 17 Mai 2007 - 22:44 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! | |
| | | apogon Membre d'honneur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 20 Mai 2007 - 5:28 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14 | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 20 Mai 2007 - 10:47 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur | |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 20 Mai 2007 - 15:53 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il | |
| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 21 Mai 2007 - 20:07 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort il lui fallait retrouver sa beauté antérieure il allait conclure rapidement la mécanique il connaissait |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 21 Mai 2007 - 20:21 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! | |
| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 21 Mai 2007 - 20:30 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! _________________ Neuvillesurtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants [email][/email] ... |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 21 Mai 2007 - 22:33 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa!.. | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Sam 26 Mai 2007 - 21:49 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs | |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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Nombre de messages : 798 Age : 68 Localisation : au pied du Fouta Djalon... Date d'inscription : 27/02/2007
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Sam 26 Mai 2007 - 22:54 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 7:24 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. 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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 12:36 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 13:29 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 13:53 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 15:18 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source.sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité surtout pas à ces espèces d'humains ratés il fallait ruser mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son victor _________________ = |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 28 Mai 2007 - 15:33 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 12:50 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 16:47 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus! 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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 18:01 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 18:20 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider: Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 18:40 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bon... Alors quoi... Qu'est-ce que je fou moi... Non mais des fois, vous croyez tous les deux que je n'ai que ça à faire d'attendre que vous daigniez avoir l'idée qui fera que cette p... d'histoire puisse enfin continuer ? Hummm, Philippe pssst... Faudrait se dépécher... J'ai l'impression que notre bonhomme commence à s'énerver... | |
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Nombre de messages : 798 Age : 68 Localisation : au pied du Fouta Djalon... Date d'inscription : 27/02/2007
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 18:48 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bon... Alors quoi... Qu'est-ce que je fou moi... Non mais des fois, vous croyez tous les deux que je n'ai que ça à faire d'attendre que vous daigniez avoir l'idée qui fera que cette p... d'histoire puisse enfin continuer ? Hummm, Philippe pssst... Faudrait se dépécher... J'ai l'impression que notre bonhomme commence à s'énerver... (euh, ben c'est vrai Gérard que là je sèche! j'ai le ciboulot qui patine! Que pourrait-on lui trouver comme suite -heureuse si possible?-...) Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 19:00 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bon... Alors quoi... Qu'est-ce que je fou moi... Non mais des fois, vous croyez tous les deux que je n'ai que ça à faire d'attendre que vous daigniez avoir l'idée qui fera que cette p... d'histoire puisse enfin continuer ?Hummm, Philippe pssst... Faudrait se dépécher... J'ai l'impression que notre bonhomme commence à s'énerver... (euh, ben c'est vrai Gérard que là je sèche! j'ai le ciboulot qui patine! Que pourrait-on lui trouver comme suite -heureuse si possible?-...) Ha ha ha: Je suis mort de rire... Ils commencent à me taper sur le coquillard moi ces espèces de scribouillards incapables de continuer une histoire... Du coup, je rouille sur place avec leur C...! Puisque c'est ainsi, je vais m'effacer de leurs mémoires à la mord moi le N... Où est passé ce bon de D... de mécanisme astronomique qui me permet de... Non ! Pas ça... Je vais m'effacer la mienne de mémoire...Non mais des fois... On ne va tout de même pas se laisser maîtriser la plume par cet escogriffe de M...! Hein Philippe ? On va en refaire un autre, on vois ça demain ?... | |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Mer 30 Mai 2007 - 19:32 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bon... Alors quoi... Qu'est-ce que je fou moi... Non mais des fois, vous croyez tous les deux que je n'ai que ça à faire d'attendre que vous daigniez avoir l'idée qui fera que cette p... d'histoire puisse enfin continuer ?Hummm, Philippe pssst... Faudrait se dépécher... J'ai l'impression que notre bonhomme commence à s'énerver... (euh, ben c'est vrai Gérard que là je sèche! j'ai le ciboulot qui patine! Que pourrait-on lui trouver comme suite -heureuse si possible?-...) Ha ha ha: Je suis mort de rire... Ils commencent à me taper sur le coquillard moi ces espèces de scribouillards incapables de continuer une histoire... Du coup, je rouille sur place avec leur C...! Puisque c'est ainsi, je vais m'effacer de leurs mémoires à la mord moi le N... Où est passé ce bon de D... de mécanisme astronomique qui me permet de... Non ! Pas ça... Je vais m'effacer la mienne de mémoire...Non mais des fois... On ne va tout de même pas se laisser maîtriser la plume par cet escogriffe de M...! Hein Philippe ? On va en refaire un autre, on vois ça demain ?... Ah il ne va quand même pas prendre notre place et écrire SON histoire tout seul! ce serait plus fort que midable! Un personnage qui prend la place de ses créateurs, a-t-on déjà vu ça? Alléi, on voit ça demain si on en refait un autre. Non mais quoi bon à la fin!.......................... Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 3 Juin 2007 - 12:22 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui terrien en voie d'impuissance la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes où? comment? maintenant bien sûr |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 3 Juin 2007 - 12:58 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Lun 4 Juin 2007 - 11:15 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, _________________ Neuvillevictor se sentit envahir par une chaleur sourde il désirait cette femme robot bérénice le caressa et l'explosion eut lieu l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi !victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror bérénice et lui avaient conçu un fils un petit robot qui capta toute son attention [email][/email] ... |
| | | sissi Plume de Bois
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Nombre de messages : 86 Age : 60 Date d'inscription : 29/04/2007
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 8 Juin 2007 - 17:54 | |
| -------------------------------------------------------------------------------- Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, _________________
Neuvillevictor se sentit envahir par une chaleur sourde il désirait cette femme robot bérénice le caressa et l'explosion eut lieu l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi !victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror bérénice et lui avaient conçu un fils un petit robot qui capta toute son attention, il le regarder fixement , emerveillé et terrifié a la fois | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 8 Juin 2007 - 18:15 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi !victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 8 Juin 2007 - 18:44 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi !victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisi, une petite musique se mit en marche... Mais que ce pasait-il ? | |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 8 Juin 2007 - 18:53 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...) Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Sam 16 Juin 2007 - 17:12 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain.
Aie, je suis loin de la contrainte de départ ! Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Sam 16 Juin 2007 - 20:18 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain.
Aie, je suis loin de la contrainte de départ ! pas grave!!
il se nommait radior prénom dû à un grand père autoritaire (le père de bérénice) radior jouait avec une soucoupe volante miniature il emettait des sons étranges la langue de miror et tout le monde le comprenait sauf... victor il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons lazer
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| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 17 Juin 2007 - 2:02 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | apogon Membre d'honneur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Jeu 21 Juin 2007 - 20:44 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Jeu 21 Juin 2007 - 22:11 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... _________________ un chant venu des âges sans mémoire les robots bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert ... |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Jeu 21 Juin 2007 - 23:06 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , emerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.. Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | apogon Membre d'honneur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 24 Juin 2007 - 13:58 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers Victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par Miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète Miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , émerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de Bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots Bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée Victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.... Mais les loups de Miror Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| | | raymonde Invité
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 24 Juin 2007 - 19:06 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers Victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par Miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète Miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , émerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de Bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots Bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée Victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.... Mais les loups de Miror ne lui furent d'aucun secours il eut à subir cette musique de barbares durant des décennies lui sembla-til il se réfugia dans une soucoupe volante,des voisins sourds comme un pot et qui riaient de tout et de rien _________________ |
| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 24 Juin 2007 - 23:52 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers Victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par Miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète Miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , émerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de Bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots Bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée Victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.... Mais les loups de Miror ne lui furent d'aucun secours; il eut à subir cette musique de barbares durant des décennies lui sembla-til; il se réfugia dans une soucoupe volante,des voisins sourds comme un pot qui riaient de tout et de rien lui tinrent compagnie durant un très très long voyage intergalactique... 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| | | apogon Membre d'honneur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 1 Juil 2007 - 11:00 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers Victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par Miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète Miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , émerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de Bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots Bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée Victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.... Mais les loups de Miror ne lui furent d'aucun secours; il eut à subir cette musique de barbares durant des décennies lui sembla-til; il se réfugia dans une soucoupe volante,des voisins sourds comme un pot qui riaient de tout et de rien lui tinrent compagnie durant un très très long voyage intergalactique... d'où il n'est pas encore revenu. 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| | | philippe de neuville Grimoirien
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 1 Juil 2007 - 11:15 | |
| Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Mais il savait, connaissant très bien la théorie de Newton, que la gravitation universelle le ramènerait vers Elle -LA femme-! Mais pourquoi Dieu, avait-il créé cette créature, se dit-il ! Il n'arrêtait pas de retourner la question dans sa caboche, quand il eut la révélation : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr", Aragon l'avait compris lui ! Il se rendit compte que Dieu n'avait absolument rien à voir là-dedans. Car en la regardant de plus près, il venait de remarquer son visage métallique... Cette femme magnifique était en fait un robot ! La toute dernière génération humanoïde de Eve, rien à envier à l'humaine ! s'avisa t-il dépité (et à l'inverse d'Aragon il ne put plus dire "La femme est l'avenir de l'homme"...) Son corps était serré dans une combinaison étrange faite de fibres et de lumière lui sembla-t-il, et qui collait à des formes un peu trop...humaines: un comble! Il était si fasciné par cette femme venue d'une planète inconnue, attiré par ce mystère qui l'enveloppait, cette silhouette supra humaine obsédante, qui le sondait en profondeur, de ses yeux bleus si cristallins, qu'il en oubliait d'écrire. Il se jura que plus jamais il ne l'approcherait ni simplement ne la regarderait. Mais cette superbe créature exra-terrestre savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais tenir ce genre de promesse. C'était dans son programme, elle connaissait bien les faiblesses de l'homme : C'était sa mission ! Elle émit un soupir programmé, mais si sensuel, qu'il en perdit le contrôle de son palpitant. Pouvait-il sérieusement envisager une histoire d'amour avec une femme en ferraille ? Elle éclata de rire. Comme si elle avait perçu les remous causés par ses interrogations,et continua de le séduire pour voir où étaient ses limites. Pauvre Victor ! Il bomba le torse, essayant de résister à la tentation: mais quel effort surhumain! Jusqu'où l'homme pourrait-il réfréner ses pulsions ? Il n'en savait rien bien entendu, lui, qui n'avait toujours obéi qu'à ses bas instincts, et soudain il la vit s'avancer sa bielle à la main. Qu'allait-il faire? Cur, comodo, quando? et à quoi pensait-elle à ce moment précis ? Du coup, il n'osait plus se retourner... Peut-être attendait-il le coup fatal ? Il ne pouvait détacher son regard du cache-culbuteurs de la belle, ce qui, ma foi, l'enverrait dans l'autre monde en gardant un bon souvenir de celui-ci! Mais ensuite si tel était le cas ,qu'adviendrait-il de lui et de ces sentiments si forts qui l'attirent vers elle? est-il prêt réellement à tout cela? Pourra-t-il se passer d'elle, vivre sans elle? Telle était la question qu'il se posait quand, Bérénice, posa ses lèvres pulpeuses, sur sa bouche béate déjà toute offerte à l'emploi. Et là l’impensable se produisit , il se rendit compte qu’il était follement amoureux d’une machine. Stupeur! quel choc mes aÎeux! une machine! et ça tombe sur moi... Mais il savait aussi qu’à partir de cet instant jamais plus il ne pourrait vivre sans elle. Seulement voilà: nouveau problème! Comment faire accepter ce couple hors-normes par les autres humains?... Curieusement, Victor ne se préoccupait pas encore trop de la question; il avait bien trop à faire. Et pour commencer, il lui fallait gérer ce trop plein d'ardeur qui l'envahissait. "Allons -se dit-il- vais-je poursuivre mes études sur la poésie post-symboliste, ou bien vais-je me défouler sur une de mes égéries chéries?". Bérénice rejeta alors sa tête en arrière, sa chevelure scintilla au soleil du matin qui fouetta le visage de Victor.Là, il ne put contenir ses émotions, il tendit ses deux mains vers elle, quand elle lui déposa sa bielle. "C'est pas vrai ! Tout ce manège pour que je lui répare sa mécanique", pensa-il, déçu. Comment aurait-il pu imaginer que son sex-appeal allait le lâcher aussi sournoisement. "Baven zavut se dit-il en javanais car il parlait fort bien cette langue, quave vavais-jave favaire mavaintavenavant?..." Il était loin de se douter que les choses sont rarement ce qu'elles ont l'air d'être! Il tripotait nerveusement sa clé de 14, tout en attendant que son sex-appeal soit enfin à la taille voulue de cette Non de D... de P... de clé !... -"Vava--t-ilav falavloir quave j'atavtenavde enavcoavre unave heurave commave lava deravnièrave foisav ?..." Se disait-il toujours en javanais... Mais c'était sans compter sur son esprit de compétition encore très alerte pour son âge; adoncques il stimula ses neurones en buvant un alcool fort car il lui fallait retrouver sa beauté antérieure; il allait conclure rapidement. La mécanique, il connaissait! Pas une mince affaire que de redevenir un Apollon à 98 ans passés! Surtout que le physique hérité de feu son grand père lui semblait très seyant mais il fallait séduire et vite car ses appétits sexuels étaient débordants, d'autant plus que ça commençait à urger fissa! Bérénice l'observait de tous ses capteurs et réfléchissait à la vitesse de son cyber-cerveau. Son système d'exploitation implanté par macrosoft n'allait pas se laisser pénétrer facilement. Pourtant, bien que machine, elle en avait envie de son Victor! Enfer et damnation! que faire? La "backdoor", évidemment, lui permettrait de se connecter sans dévoiler son code source. (Mais Victor ignorait ce qu'était la baquedore.) Qu'allait-il lui arriver? Sa planète miror ne lui accordait pas le droit de dévoiler son identité, surtout pas à ces espèces d'humains ratés; il fallait ruser, mais oui!! ses yeux équipés d'un micro ordinateur allaient capter les ondes vibratoires de son Victor. Celui-ci commença à ressentir d'étranges vibrations le long de sa colonne vertébrale; il pensa que ces décharges d'endorphine allaient relancer son addictivité aux choses de l'amour, lui qui commençait enfin à être en paix... Son visage s'assombrit... Lui si actif sexuellement il y a encore peu de temps, s'aperçut avec stupeur que son bonheur-des-dames ne lui obéissait plus ! Que fallait-il donc faire ? Quelle résolution devait-il prendre ? Devait-il se résoudre à désactiver la puce maléfique qui le guidait irrésistiblement vers la connaissance de l'inconnue ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non dit-il en breton. Il avait une décision importante à prendre qui allait influer sur le reste de sa vie! Yavait pas à groumer, fallait se décider : Bérénice son micro ordinateur en érection s'avançait vers Victor; cette femme robot possédait tous les atouts ,sa volonté téléguidée par Miror la poussait vers lui, terrien en voie d'impuissance; la chose se réaliserait car le désir sriait l'air de particules phosphorescentes: où? comment? maintenant bien sûr! La partie serait dure à gagner, mais ils la gagneraient! Dans l'immédiat, Victor se sentit envahir par une chaleur sourde; il désirait cette femme robot. Bérénice le caressa et l'explosion eut lieu; l'acte dura.. trois ans oui c'est ainsi ! Victor sombra dans un oubli total et se réveilla sur la planète Miror. Bérénice et lui avaient conçu un fils, un petit robot qui capta toute son attention, ils le regardaient fixement , émerveillés et terrifiés à la fois, se demandant encore comment ce miracle avait pu avoir lieu! Il s'en approcha et le saisit, une petite musique se mit en marche... Mais que ce passait-il ? (il avait sans doute simplement oublié que son rejeton n'était qu'à moitié humain...). La musique s'amplifia jusqu'à devenir discordante. En bon père qu'il était, il le prit dans ses bras, le porta au-dessus de la fosse et le vidangea. Le son était insoutenable à présent mais il souriait cependant. Il ouvrit un bidon neuf de la meilleure huile de synthèse et le vida dans le bébé ; le bruit cessa soudain. Il se nommait Radior, prénom dû à un grand père autoritaire (le père de Bérénice). Radior jouait avec une soucoupe volante miniature; il émettait des sons étranges:c'était la langue de Miror et tout le monde le comprenait sauf... Victor; il irait au cours de langue distillée tous les matins par des rayons laser.../..Ouf! se dit-il, encore du boulot en perspective! Marre! Qu'ai-je donc besoin d'apprendre cette langue si absconse? Radior entonna alors une étrange mélopée... un chant venu des âges sans mémoire les robots Bérénice compris reprirent en choeur cette mélopée Victor se demandait où il avait atterri "pays de sauvages "pensa-t-il bon je vais aller me mettre au frais car ce soir la lune donnera un concert. Heureusement, se dit-il en son for intérieur, que le hurlement des loups à la lune va couvrir cette musique par trop extra-terrestre!.... Mais les loups de Miror ne lui furent d'aucun secours; il eut à subir cette musique de barbares durant des décennies lui sembla-til; il se réfugia dans une soucoupe volante,des voisins sourds comme un pot qui riaient de tout et de rien lui tinrent compagnie durant un très très long voyage intergalactique... d'où il n'est pas encore revenu. Il erre encore, semble-t-il, peut-être à la recherche d'une nouvelle terre, tels ses aieux qui partaient en mer pour des lieux inconnus... Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A In Pace cum Patribus (devise des Neuville) | |
| | | apogon Membre d'honneur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 22 Fév 2008 - 10:26 | |
| A mon avis, ce sujet est devenu n'importe quoi après une trentaine de répliques :
Je pense qu'il faudrait supprimer ces chaînes qui encombrent inutilement l'atelier poétique, et s'abstenir d'en lancer ou poser les limites dès le départ ! Nous aurions dû nous en douter ! Partir sans savoir où on va ça amène on ne sait où !
Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie allait enfin commencer ?... Durablement vivre l'éternité et aimer à nouveau, comme si demain n'existait pas... Mais aujourd'hui, la pierre qu'il devait mettre à la construction de son destin pesait si lourd, et son coeur si léger oscillait dangereusement car l'amour allait le terrasser à nouveau. C'est quand il rencontra son regard qu'il fut saisi d'une sorte de malaise, pas cardiaque, mais il sentait au plus profond de lui comme une sorte de renaissance due au formidable sentiment qui l'envahissait. Sa joie fut de courte durée car il connaissait déjà la fragilité du lien affectif puisqu'il avait déjà fait l'expérience de l'amour-passion; et pourtant il se sentait bien incapable de résister à cette attraction, tout en refusant de se laisser entrainer malgré lui. Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ^----^ (='Y'=) (")_(")
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| | | sandipoete Fondateur
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| Sujet: Re: Quand il se retourna... Ven 22 Fév 2008 - 16:13 | |
| - apogon a écrit:
- Je pense qu'il faudrait supprimer ces chaînes qui encombrent inutilement l'atelier poétique, et s'abstenir d'en lancer ou poser les limites dès le départ ! Nous aurions dû nous en douter ! Partir sans savoir où on va ça amène on ne sait où !
apogon brumes Yves le Guern Meliz raymonde sandipoete philippe de neuville Ninon sissi Atem Wolf10 membres ont été réunis sur cette chaîne et ce sont amusés. La détente existe aussi sur l'atelier poétique... Je ne suis venu que rarement sur ce sujet mais je m'y suis personnellement bien amusé. Si on commence à mettre des limites à l'écriture, où est l'intérêt d'écrire ? Ce que je trouve de passionnant dans ces chaînes, c'est justement cet aspect de liberté. Alors, nous continuerons à réaliser des chaînes en essayant toutefois de respecter tes conseils judicieux. | |
| | | Méphisto Plume de Saphir
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Nombre de messages : 200 Age : 72 Localisation : Egypte et France Date d'inscription : 25/04/2009
| Sujet: Re: Quand il se retourna... Dim 26 Avr 2009 - 8:29 | |
| [quote="sandipoete"]Quand il se retourna, le coeur empli d'une douce joie, il n'y avait plus personne. Pourquoi avait-elle donc fuit ainsi ? Un instant, il pensa en son for intérieur, que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et pourtant...et pourtant, sans un remords sans un regret il lui fallait tourner la page définitivement. Partir droit devant lui, esquiver ces regards, ne pas montrer sa peur, partir sans espoir de retour, oublier, tout effacer, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour ne pas souffrir ne pas se montrer faible car l'absence stagnait et elle le freinerait. Un horizon différent s'ouvrait devant lui mais il l'ignorait. Comment aurait-il pu s'imaginer que sa vie ? Hier n'est plus, demain n'est point, seul ce jour d'hui comptait. | |
| | | | Quand il se retourna... | |
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