Les paillettes et l’estrasse

*l'estrasse, c'est la serpillère en provençal. Ailleurs appelée wassingue. Si quelqu'un veut le traduire en chti, je crois que ça pourrait faire un bon exercice de style... La radasse aussi est locale, elle attend le client assise sur un radassier, aux abords de la rade de Toulon. Ce poème est dédié à toutes les compagnes de machos.
 
Les paillettes et l’estrasse
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Inspiration… expiration
Inspiration expiration inspiration…
Expiation
 
Moi des poufiasses et des pétasses
Et des radasses et des connasses
Et des nullasses et des mollasses
Ou des bombasses et des bécasses
qui se  prélassent
Et puis j’en passe…
J’en connais pas des masses
C’est pas la classe, j’ai pas la place
Mais keskispass ?
 
Hélas encore inefficace
sous sa tignasse cette blondasse
pousse l’estrasse dans la graisse,
passe et repasse avec angoisse
tant ça poisse sous la paillasse,
laisse des traces sur la surface
de la terrasse, c’est dégueulasse,
elle est sans grâce, elle se sent grasse,
bien loin des strass et dans le stress
c’est la disgrâce, c’est lady’s Grace
 
elle grimace, cette bêtasse,
sous la menace d’un rapace
qui la prend pour une limace,
vorace salace et tenace.
 
Mais sa carcasse trop se tasse
sa carapace se crevasse.
Lasse de crasse et dans l’impasse,
avec audace elle se dresse,
lasse des as vers l’as des as
lui met sa race, il perd la face,
casse les tasses, brise la glace
du vasistas de son palace,
fait volte-face, prend sa besace
et elle se casse.

:!Bien :!Bien :!Bien
et pour ce texte !

Il a encore évolué... Je le dis jamais deux fois pareil ! Mais je m'amuse bien. Il ressortira le 8 mars pour la journée de l'infâme !